Si le Christ vous affranchit, vous serez réellement libre.
- Nathalie Bonhomme Keuchkerian
- 26 févr.
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 8 mars
On parle beaucoup de liberté individuelle aujourd’hui.
Liberté de penser, liberté d’être qui l’on veut être, liberté de choisir.
La liberté individuelle semble au cœur de tous les débats et chacun, selon sa propre définition, est prêt à prendre les armes pour la défendre, quelqu'en soit le prix.
En tant que française, la liberté de choisir m’est promise.
« C’est mon corps, c’est mon choix », la liberté d’entreprendre, la liberté de penser et d’avoir mes propres opinions ; Après tout, je vis dans le pays des Lumières et des grands penseurs.
Libre ! Je suis libre d’être qui je veux, ce que je veux, quand je veux et où je veux.
"Liberté, égalité, fraternité", cette devise française, ces mots qui résonnent parfaitement avec notre soif de liberté et de justice.
Mais malgré ces libertés qui, dans nos sociétés occidentales, nous paraissent parfaitement normales et fondamentales, suis-je réellement libre ?
Je nous pose la question.
Quand on pense à la liberté, nos pensées ne se tournent pas forcément prioritairement vers Dieu. Encore moins vers la religion.
Pourtant, il y a dans la Bible un verset qui définit, à mon sens, tellement mieux que toutes nos idéologies contemporaines cette notion de liberté. Il se trouve dans la deuxième épître de Pierre :
« Ils leur promettent la liberté, quand ils sont eux-mêmes esclaves de la corruption, car chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui. »
Chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui. Je trouve ces mots tellement puissants et justes.
Suis-je réellement libre ?
Quand j’agis de telle ou telle manière, suis-je libre ou est-ce la peur, la colère ou la souffrance qui m’animent et me poussent dans telle ou telle direction. Qu'est-ce qui dicte réellement ma conduite ?
Quand je regarde de la violence ou de la pornographie, suis-je réellement libre de faire ce que je fais, suis-je libre d’arrêter ?
Suis-je libre dans mes pensées ou mes pensées dominent-elles sur moi comme un tourment incessant.
On pourrait se poser des questions à l’infini.
Oui, c’est vrai, on a du mal à associer Dieu à la liberté car la religion met des contraintes telles que « tu ne feras pas ceci », « tu ne feras pas cela » et on s’éloigne de Dieu parce que l’on veut être libre.
Quand j’étais adolescente et jeune adulte, bien que j’ai toujours eu foi en Dieu, j’avais toujours envie de faire ce qui était interdit. Je voulais être libre, faire mes expériences et c’est normal quand on grandit.
Il me semblait que Dieu voulait me frustrer, que ses commandements allaient m’empêcher de vivre réellement, dans toute la dimension à laquelle j’aspirais. J’ai donc multiplié les expériences de toutes sortes pour profiter de ma vie comme je l’entendais sans prêter attention aux conseils que je pouvais lire dans la Bible.
Pourtant, au fur et à mesure des années, j’ai réalisé que j’étais de moins en moins libre. J’étais dominé par des angoisses, j’avais des pensées que je ne maitrisais plus et qui, me semblait-il, ne venait pas de moi. Mais je ne faisais pas de lien avec ce que je vivais ou les choix que je faisais.
Quand on a prié pour moi pour que je sois libérée de tout cela, la paix que j’ai ressentie et la liberté qui a suivi m’ont permis de comprendre deux vérités essentielles pour moi :
Dieu veut mon bien, ses commandements ne sont pas pénibles car ils ont un but, me protéger et me garder dans la liberté.
Paradoxal, non ?
Les commandements de Dieu qui peuvent nous apparaitre comme une perte de liberté au premier abord sont en fait la clé pour être et rester libre.
Libre de nos pensées, libre dans nos actes, libre du regard et du jugement des autres, libre de la haine et du ressentiment, libre de pardonner, libre d’entreprendre sans peur, malgré les échecs, libre des diktats de la société.
Enfin, libre d’être soi-même, tel que Dieu nous a voulu, dans tout le potentiel que Dieu a mis et voit en nous.
Pour moi, la liste pourrait se prolonger sans fin et c'est une bouffée d'oxygène à chaque énumération.
Oui, si le Christ m’affranchit, je suis réellement libre !
Il y a parfois où j’ai des envies et je sais que le seigneur prévoit autre chose pour moi. Pourtant, à ce moment précis, j’ai envie de faire cette chose et ne pas écouter le Seigneur. Ce n’est que lorsque j’ai la conséquence de mes actes que je me dis que le seigneur est bon et sait ce qui est le mieux pour nous. Jésus nous rend libre et en paix avec nous-mêmes et ça, c’est merveilleux de ressentir cela au fond de nous.
Tellement vrai ! Si le Christ nous affranchit, nous sommes réellement libres !